juillet 2

Attaque de panique, comment s’en débarrasser ?

Vous avez déjà expérimenté une attaque de panique ?

Ou bien l’un de vos proches est victime d’un trouble panique ?

Découvrez comment en finir pour de bon avec l’attaque de panique ou trouble panique !

Soudain, vous êtes envahi par l’anxiété et une peur paralysante. Vous avez l’impression d’étouffer, de mourir ou de devenir fou.

Attaque de panique nocturne

Vous pouvez, aussi,  être terrifié à l’idée de revivre cette crise d’angoisse aiguë sur laquelle vous n’avez aucun contrôle.

Il va être nécessaire d’agir avant que la situation ne se répète et s’aggrave.

Heureusement, des stratégies et des thérapies peuvent vous aider à venir définitivement à bout de cette souffrance physique et émotionnelle !

Qu’est-ce qu’une attaque de panique ou trouble panique ?

Une attaque de panique est une vague de peur intense qui survient sans prévenir et souvent sans explication.

Vous êtes dans votre voiture, dans votre bureau, seul ou entouré d’amis, parfois même détendu dans votre lit.

La montée d’angoisse peut avoir lieu n’importe où et n’importe quand.

En général, on parle de trouble panique quand la crise se répète. Vous développez alors une anxiété anticipatoire.

Autrement dit vous êtes stressé à l’idée de revivre cette situation insupportable. C’est ainsi que vous pouvez en arriver à ne plus oser conduire, sortie de chez vous, etc.

Comment reconnaître les symptômes d’une attaque de panique ?

Il est difficile de reconnaître les symptômes d’une attaque de panique quand on en est victime. Beaucoup d’entre eux rappellent des maladies existantes.

Voici néanmoins les problèmes physiques et émotionnels les plus fréquents :

• Sensation d’être essoufflé ou hyperventilation
• Palpitations cardiaques, cœur qui bat la chamade
• Douleur dans la poitrine qui vous évoque une crise cardiaque
• Tremblements, perte de contrôle sur son corps
• Sentiment d’être irréel, détaché de la réalité
• Transpiration importante avec parfois des sueurs froides
• Nausées et maux de ventre
• Impression d’être en train de s’évanouir
• Engourdissements ou picotements dans les mains
• Sensation de mort imminente ou peur de sombrer dans la folie

Comment poser un diagnostic d’attaque de panique ?

Il est conseillé de commencer par vérifier, avec un médecin, qu’il ne s’agit pas d’un problème plus grave.

S’il y a des nuances entre les symptômes d’une crise cardiaque et ceux d’une attaque de panique, mieux vaut tout de même s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une urgence médicale.

Toutefois, de nombreuses personnes s’imaginent avoir une attaque cardiaque ou un infarctus alors qu’il s’agit d’une violente anxiété. Répétez-vous que ce n’est « que »  de la panique, aussi insupportable soit-elle. Cela évitera l’escalade dans l’angoisse.

L’attaque de panique dure en moyenne 10 minutes à 20 minutes, même si elle vous paraît horriblement longue.

Par ailleurs, certains signes sont caractéristiques du trouble panique, notamment :

• Des crises de paniques fréquentes et sans cause apparente
• La peur de devoir vivre une nouvelle angoisse aiguë
• Un changement dans votre comportement habituel, par exemple éviter une situation associée à une précédente montée de panique
• Le développement d’une phobie, d’une anxiété généralisée, un manque de confiance en vous, une dépression, etc.

Quels sont les facteurs de risque du trouble panique ?

Bien souvent, il est difficile voire impossible d’expliquer l’origine de la crise de panique. Toutefois, il existe certains facteurs de risque.

  • Une phobie

Les phobies – phobie de conduire ou d’entreprendre un quelconque voyage, agoraphobie ou peur des lieux public, etc. – peuvent provoquer une crise de panique.

Phobie de conduire

Mais cette dernière peut à son tour déclencher une phobie. Il est donc difficile d’identifier la cause et la conséquence.

  • Un événement douloureux ou traumatisant

Un événement traumatisant peut entraîner des troubles anxieux telles que des attaques de panique ou des phobies.

C’est notamment le cas lors d’un stress post-traumatique. Si vous avez été confronté à un événement violent, outre les crises de panique, vous pouvez être sujet à des cauchemars ou des flash-back tout aussi imprévisibles qu’une crise d’angoisse.

  • Un problème médical ou une mauvaise hygiène de vie

Les problèmes cardiaques mineurs, l’hyperthyroïdie, l’hypoglycémie peuvent, par exemple, contribuer au déclenchement de la panique.

Par ailleurs, la consommation de drogues légales (caféine, tabac, alcool) ou illégales (amphétamines, cocaïne…) constitue parfois un déclencheur.

Attention aussi au sevrage médicamenteux, susceptible d’induire des crises de paniques.

En finir pour de bon avec l’attaque de panique ou trouble panique

Plusieurs techniques existent pour vous extraire de la spirale du trouble panique. Vous pouvez soit essayer d’agir seul, soit opter pour une aide thérapeutique.

Conseils pour surmonter la panique (auto-assistance)

Modifier votre comportement, entre et pendant les crises de panique, pourra peut-être suffire. Il faut savoir que certaines personnes ne vivent qu’un seul épisode de panique même si, la majorité du temps, le problème se répète

Essayez d’adopter les attitudes suivantes :

• Être conscient qu’il s’agit de panique ou d’anxiété, non de folie.
• Éviter de fumer, de boire trop d’alcool, d’abuser du café…
• Apprendre à contrôler votre respiration avec des exercices de respiration profonde (ventre).
• Pratiquer des techniques de relaxation (méditation, yoga…)
Faire de l’exercice régulièrement, même une activité physique modérée (marcher, nager, danser…)
• Dormir suffisamment parce qu’un sommeil réparateur réduira l’anxiété.
En parler à votre famille ou à vos proches pour ne pas vous isoler dans votre mal-être… Il n’y aucune honte à avoir !

Les traitements et thérapies pour vaincre le trouble panique

Les médicaments peuvent aussi être utilisés. Les antidépresseurs et les benzodiazépines (psychotropes mieux connus en tant qu’anxiolytiques) sont les plus prescrits dans ce contexte.

Ils pourront permettre de contrôler provisoirement la panique ou de réduire les symptômes invalidants.

Cependant, d’une part cela ne traite pas le problème. D’autre part, le risque de dépendance est parfois important. Or les crises d’angoisse figurent souvent dans la liste des symptômes de sevrage.

En revanche, les thérapies cognitives et comportementales ont démontré leur efficacité pour traiter les phobies et les crises de panique. Vous apprendrez à affronter vos peurs et à calmer votre angoisse. L’idée principale est de s’exposer à la difficulté pour la surmonter (thérapie d’exposition).

C’est une méthode douce, sans danger, permettant à chacun de se libérer de cette souffrance. Il est bien sûr possible d’associer une béquille médicamenteuse à une thérapie.

L’un de vos proches subit des crises d’angoisse ou de panique : que faire ?

Voir un proche souffrir d’une attaque de panique est une expérience douloureuse et parfois effrayante.

Gardez en mémoire le fait que pour lui, ou elle, le danger est réel. Ainsi, dire « calme-toi » ou « ce n’est pas grave » ne l’aidera pas.

Conservez votre calme et montrez-vous compréhensif.

Essayez d’aider votre ami à réguler sa respiration ou à pratiquer des exercices pour se détendre.

Il est aussi possible d’essayer d’attirer son attention sur autre chose pour le détourner de ses peurs. Bien sûr, n’hésitez pas à l’encourager à lire cet article et à se faire aider.


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