mai 17

Attaques de panique : découvrez les vraies raisons de vos crises !

Pourquoi j’ai des attaques de panique ?

Découvrez pourquoi vous avez des attaques de panique pour mieux en sortir.

Tout d’abord, sachez que les attaques de panique sont un mécanisme naturel de votre corps qui vous aide à vous protéger.

Imaginez : un chien surgit dans la rue devant vous, il grogne et montre ses dents.  Votre cœur bat plus vite, votre respiration s’accélère, vous avez chaud et transpirez.

Tout cela vous prépare à fuir, à vous protéger ou à vous défendre.

Mais que se passe-t-il, alors qu’aucun chien ne vous menace, votre cœur se met à battre à cent à l’heure, vous avez la sensation de perdre le contrôle, de devenir fou, d’étouffer, vous avez la tête qui tourne, des engourdissements, des nausées ?

Et tout cela sans raison, surtout que ses symptômes surgissent à des moments où vous ne vous y attendez absolument pas, du moins au début.

Ce sont des attaques de panique ou crises de panique, c’est exactement le même processus qui se passe avec le chien méchant, mais sans chien et sans causes apparentes.

Dans cet article vous allez découvrir les 4 vraies raisons possibles des attaques de panique, surtout  lisez bien l’article jusqu’au bout, car bien connaître les causes c’est déjà commencer à se soigner.

1 L’attaque de panique est un message fort.

Plus j’accompagne mes clients souffrant de crises d’angoisse, plus je me rends compte que parallèlement à leurs crises, quelque chose dysfonctionne dans leur vie.

Et si l’attaque de panique était un signe d’alerte pour vous aider à changer quelque chose qui va mal dans votre vie ?

Alors, prenez bien le temps de réfléchir !

Aimez-vous encore votre travail, votre compagnon ou votre compagne, votre maison…?

Avez-vous un projet ou un rêve qui vous tient à cœur et que vous ne vous donnez pas la permission d’accomplir ? 

Et si l’attaque de panique était une invitation à vous poser, à réfléchir sur votre vie?

Souvent mes clients mettent à profit leur période d’arrêt de travail pour faire le point.

Si vous vous sentez fatigué(e), démotivé(e), triste, ce sont peut-être des signes que vous envoie votre cerveau. Si vous ne l’écoutez pas, il vous enverra des attaques de panique pour vous stopper net et vous obliger à réagir.

Vous pouvez aussi ressentir des signes physiques tels que des troubles gastro-intestinaux, une détérioration de l’acuité visuelle soudaine, une irritation de la peau. Il a même été démontré que le zona et les hernies discales sont d’origine psychosomatique. Cela veut dire que c’est votre cerveau qui les a déclenchés.

Écoutez ce que votre corps et votre cerveau vous disent et vos crises de panique cesseront..

Posez-vous la question dès maintenant, « qu’est-ce qui ne va pas dans ma vie et que puis-je faire pour y remédier  ? »  

2 Les substances qui peuvent déclencher les attaques de panique

Certains médicaments peuvent déclencher les crises.

Apparemment certaines hormones thyroïdiennes sont en cause.

Les antibiotiques et un manque de vitamine B12 peuvent déclencher les crises. Dans ce cas, contactez votre médecin et voyez avec lui pour changer votre traitement.

Vitamine B12 et attaques de panique

Les anxiolytiques que vous a prescrits votre médecin pour calmer les attaques de panique, en début de prise, peuvent augmenter l’anxiété. Cela passe après quelques jours, mais c’est quand même ennuyeux .

Le cannabis peut provoquer des crises d’angoisse, beaucoup de mes clients en témoignent et souffrent, après avoir fumé un joint, de déréalisation et de dépersonnalisation. 

D’autres drogues comme l’ecstasy, la cocaïne, les champignons hallucinogènes peuvent créer également des attaques de panique.

Ces substances agissent sur le cerveau en désactivant momentanément les mécanismes de protection. Il va se créer des connexions de neurones qui déclenchent les crises de panique.

Lorsque cela s’est produit une fois, le risque de nouvelles crises augmente à chaque prise de cette même drogue.  

Inutile de vous dire, mais je le fais quand même, que la solution est d’arrêter les drogues et pour toujours.

Car si vous reprenez, même un an après, la même substance, vous risquez de refaire une crise.

L’alimentation peut également déclencher des crises d’angoisse.

Tous les aliments qui provoquent des flatulences ou une intolérance au gluten présent dans la quasi-totalité des produits céréaliers et dans certains aliments transformés peuvent être responsables de vos crises.

Le responsable serait le syndrome de Roemheld, du nom d’un médecin qui l’a découvert.

Il a constaté que de nombreuses personnes souffrant fréquemment de ballonnements ou d’éructations présentaient les symptômes des crises de panique : bouffées de chaleur, souffle court, palpitations, vertiges, insomnies.

En raison d’un trop-plein d’air dans le tube digestif, le diaphragme est poussé vers le haut, il exerce alors une pression sur le cœur, ce qui peut entraîner des troubles cardiaques et les douleurs de la crise cardiaque.

Heureusement, ces troubles s’arrêtent dès que la digestion est terminée. 

La solution serait donc de faire ce test : pendant au moins 7 jours, soit éviter complètement les aliments contenant du gluten, soit tous les aliments qui vous ballonnent.

 3 Les pensées négatives sont la cause de votre souffrance.

Après une crise de panique, vous vous êtes demandé si vous aviez quelque chose de grave. Si vous êtes allé aux urgences, on vous a dit que c’était de l’angoisse.

Mais vous avez dû mal à y croire tant vos sensations physiques étaient fortes.

Vous avez alors continué d’aller voir des médecins pour voir ce qui n’allait pas, mais ils n’ont rien trouvé.

C’est ce type de comportement qui crée aussi l’angoisse et les attaques de panique.  C’est un cercle vicieux, plus vous allez voir le médecin, plus vous créez une mémoire de l’angoisse et plus votre cerveau finit par croire que vous avez quelque chose de grave qui n’a pas été dépisté.

Plus vous pensez négativement, plus la connexion aux pensées négatives va s’agrandir dans votre cerveau pour devenir une véritable autoroute qui va vous mener directement aux émotions négatives et à la peur.

Connexion neuronale dans les attaques de panique

Le processus va devenir automatique, cela se fait de manière inconsciente.

Vous remarquerez que cette peur arrive lorsque vous êtes stressé(e) mais aussi lorsque vous ne faites rien. Si vous êtes occupé(e) ou au travail, la peur n’est plus présente en vous.

Dès que vous ne faites rien, le cerveau veut s’occuper. Il ne reste jamais inactif, alors il décide d’emprunter le chemin des pensées négatives et des ruminations au lieu de prendre le sentier des pensées positives et de la joie.

Mais, rassurez-vous, le cerveau est une très belle machine qui s’adapte. Puisque vous avez su créer une autoroute de la peur, vous avez aussi  le pouvoir de créer une autoroute du bonheur. Vous allez diminuer cette autoroute de la peur et la transformer en départementale, voire même en sentier de randonnée.

Vous allez vous entraîner à penser de manière plus positive, vous trouverez en lien une vidéo pour vous exercer à être plus positif. (Je mettrais le lien vers la vidéo). 

Vous verrez, votre vie va s’en trouver transformée !

Il est possible qu’au début, vous ne croyez pas en ces pensées plus positives.

Les habitudes ont la vie dure, mais à force de vous exercer, cela va devenir automatique.

Vous allez devenir automatiquement plus positif et cela fonctionne pour tous les cerveaux.

Rappelez-vous comment il était dur au début d’apprendre à conduire, vous cherchiez les vitesses, la pédale de frein, c’était dur de tout synchroniser (pour moi c’était un calvaire). Maintenant, vous n’y pensez même plus, vous faites cela machinalement.

Les patients que j’accompagne en thérapie y arrivent facilement non pas en plusieurs années, mais en quelques semaines. Le temps du changement est différent pour tout le monde.

4 Les attaques de panique peuvent vous apporter des effets secondaires.

Attention, ce que je vais dire va peut-être vous choquer, mais le processus se fait de manière inconsciente sans que vous le vouliez, alors en prendre conscience va vous libérer.

Une de mes clientes n’avait jamais vraiment bénéficié de l’attention de son père. Lorsqu’elle souffrait de crises d’angoisse, il était là pour elle, car il en avait souffert aussi.

Il la comprenait et l’écoutait enfin !

Ainsi le bénéfice secondaire de l’angoisse était que son père s’occupe enfin d’elle et la prenne en considération.

Un autre de mes clients avait un sens aigu des responsabilités et du devoir familial. 

Son père avait repris une entreprise dans laquelle il avait travaillé comme commercial.

Son père, bien qu’étant le meilleur commercial, était loin d’être un bon gestionnaire d’entreprise.

Mon client avait fait des études de gestion.

Alors son  père l’a appelé plusieurs fois au secours  pour sauver l’entreprise de la faillite. Mon client venait à la rescousse, sauvait l’entreprise et faisait dans le même temps d’énormes crises d’angoisse qui lui permettaient de ne pas continuer à intervenir dans l’entreprise familiale, car cela ne l’intéressait absolument pas.

Une fois qu’il a pris conscience que pour sortir des obligations qu’il s’imposait, il faisait des crises d’angoisse, il a cessé d’en faire. Il a aussi cessé d’aider son père.

Ainsi, posez-vous les questions suivantes :

Quel est le côté positif dès mes crises d’angoisse ?

Qu’est-ce que je parviens à éviter, quel changement je ne fais pas qui serait bon pour moi, mais qui me fait peur ?

Je sais c’est difficile à admettre qu’il y ait des bénéfices et vous ne faites pas exprès d’avoir ces crises, vous avez simplement peur. Ne culpabilisez pas tout le monde à des peurs et des blocages !

En répondant à ces questions, vous êtes sur le chemin de la guérison de vos attaques de panique pour mener la vie dont vous rêvez.

Vous comprendrez pourquoi vous avez des attaques de panique et c’est la meilleure méthode que j’utilise avec mes clients pour en sortir.

A bientôt.

Emmanuel.


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