avril 29

Enfants sous pression gare à la dépression !

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Dans cet article, vous allez découvrir que vos enfants, tout comme vous, peuvent être sous pression !

Il n’y a pas d’âge pour ressentir le stress, c’est ce que constatent de plus en plus de psychothérapeutes dont les petits patients viennent parfois de la maternelle.

  • Peur de l’échec scolaire,
  • exigence de réussite sociale,
  • peur de l’avenir ou de décevoir,
  • pression de la part des parents
  • stress scolaire

Vos petites têtes blondes sont des éponges dans un contexte économique et social qui inquiète les adultes.

Enfants sous pression : alors comment réagir ? Voici quelques conseils pratiques…

Le stress, un phénomène contagieux

On connaissait le burn-out chez les adultes, mais les psychothérapeutes voient de plus en plus d’enfants stressés venir à leur cabinet avec les mêmes symptômes qu’un cadre surbooké.

Même s’ils ne sont pas assujettis à des résultats concrets, l’attente et les espoirs que les parents focalisent sur eux donnent le même résultat : une demande d’autonomie toujours plus jeunes, des activités qui s’additionnent toute la semaine, les devoirs à l’école, etc…

Certains enfants ont un agenda de ministre et on leur demande souvent un sens des responsabilités qui ne correspond pas à leur âge.

Résultat, les enfants sont fatigués, épuisés voire en dépression pour certains. Les symptômes du burn-out enfant sont les mêmes que pour le burn-out des adultes : ils ont de la peine à se lever le matin, se replient sur eux-mêmes, ont du mal à dormir, ne communiquent plus et cela peut aller jusqu’aux troubles alimentaires.

Les enfants doivent redevenir des enfants !

Les enfants qui ont peur de devenir SDF s’ils ne réussissent pas à l’école sont nombreux, comme en témoignent les psychothérapeutes et les maîtres d’école, ce ne devrait pourtant pas être une préoccupation à leur âge.

On trouve au final des comportements complètement décalés comme des petits qui ne peuvent même plus jouer parce qu’ils n’en ont plus le temps ou que leurs parents estiment qu’ils ne sont plus des bébés.

Il faut redonner un peu d’insouciance à vos petits !

Leur seule occupation devrait être de jouer, de s’ennuyer et d’imaginer et non d’être obnubilés par les horaires, ou la responsabilité de leur fratrie. Certains psychothérapeutes parlent même de maltraitance temporelle.

Trop de stimulations finissent par avoir l’effet inverse espéré, en effet, l’intelligence a besoin de sécurité affective au risque d’affaiblir les capacités cognitives.

Alors, laissez un peu de liberté à vos enfants, laissez-leur un espace où ils peuvent créer, imaginer, et même s’ennuyer

Les parents : vous êtes les premiers acteurs de la solution

Les responsables d’un enfant stressé peuvent être des enseignants trop exigeants avec le système scolaire surtout avec les nouveaux rythmes instaurés en 2014 et la société en général.

Mais ce sont aussi les parents qui sont à l’origine du stress de leur enfant d’autant plus qu’ils partent d’un bon sentiment : la réussite de l’enfant.

Il n’est pas question de vous culpabiliser car il n’est pas facile de gérer la colère d’un enfant, ou ses caprices mais de trouver des solutions efficaces et qui redonnent le sourire à votre enfant.

L’aide d’un thérapeute en TCC (Thérapies Comportementales et Cognitives) peut être un soutien efficace, car la remise en question des principes est souvent difficile.

C’est une situation qui vient souvent d’un surenchérissement qui s’est fait petit à petit et les parents ne se rendent même plus compte de la situation réelle et du poids qui pèse sur leur enfant.

Il faut alors revoir le rythme de vie de toute la famille, faire un break avec l’école quelques jours et reprendre tout à zéro en respectant en priorité l’équilibre de l’enfant.

Source : Madame Figaro – 05 avril 2016


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