mars 27

7 blocages psychologiques qui paralysent nos décisions ! 

Quels blocages psychologiques vous gâchent la vie ?

Sarah est heureuse dans la vie. Elle a une belle maison à la campagne, ses enfants réussissent à l’école, son mari est un soutien pour elle et elle l’adore. 

Néanmoins une tache sombre apparaît dans le tableau. 

Elle travaille dans une banque, elle aime la vente et a de très bons rapports avec ses clients qui vantent ses mérites. 

En même temps, ses supérieurs lui mettent la pression pour qu’elle vende des forfaits téléphoniques de mauvaise qualité et des assurances à ses clients qui ne leur sont pas nécessaires. 

Elle supporte de moins en moins bien cette situation, elle aime la vente mais à condition que le client soit respecté.

En même temps, elle adore l’immobilier, la décoration pour laquelle elle est douée. 

Elle rêve de se reconvertir dans ce domaine. 

Elle hésite, elle doit reprendre une formation, va-t-elle réussir, sera-t-elle à la hauteur ? 

Voilà 2 ans qu’elle y pense sans réussir à passer à l’action… 

Tout comme Sarah, dans la vie vous avez des choix à faire, certains sont simples, comme choisir des vêtements, ce qu’on va manger à midi, d’autres sont plus compliqués comme le choix d’une reconversion professionnelle. 

Souvent ces choix difficiles vous plongent dans l’indécision et dans l’inaction ! 

Nous allons donc voir les 7 blocages psychologiques qui vous empêchent de passer à l’action et comment vous pouvez les surmonter. 

1 la peur de l’échec : 

C’est certainement le frein principal de vos prises de décisions. Vous craignez de faire le mauvais choix et d’échouer lamentablement. 

En France l’échec est mal vu ! 

Aux Etats-Unis, les banques prêtent de l’argent aux entrepreneurs qui ont échoué. En effet les banquiers considèrent que si la personne a échoué, elle a forcément appris de ses erreurs ! Si sa gestion du budget était mauvaise, elle ne refera plus la même erreur et sera plus prudente. 

L’échec est inévitable et nous fait grandir. Plus vite on échoue, plus vite on se relève et on rebondit. 

Attention, il ne s’agit pas de prendre des risques inconsidérés, d’emprunter des sommes folles pour une entreprise qui n’est pas sûre de fonctionner ou de quitter son travail sur un coup de tête, même si certains l’ont fait et que cela a fonctionné. 

Non, on peut prendre des risques modérés et se dire que l’échec, même s’il n’est pas obligatoire, fait partie de l’apprentissage. 

Alors osez échouer et vous allez finir par réussir ! 

2 Le manque de confiance en soi : 

Doutez-vous en permanence de vos compétences ? Avez-vous un grand manque de confiance en vous

Souffrez-vous du syndrome de l’imposteur ? C’est le fait de se dire par exemple, oui j’ai obtenu ce poste mais j’ai eu de la chance, ils ne se sont pas rendu compte que je ne suis pas à la hauteur. 

Cela vous bloque dans la prise de décision ! 

Il est vrai qu’un minimum de compétences est nécessaire pour mener un projet, mais n’attendez pas d’être parfaitement formé(e). 

C’est votre attitude positive, votre volonté de réussir, votre audace, votre ténacité qui feront la différence. 

Encore une fois, vous allez apprendre de vos échecs et gagner petit à petit en compétence. 

Steve Jobs a vendu des ordinateurs au début de sa carrière qui étaient loin d’être parfaits.

Il les a améliorés au fur et à mesure en ayant confiance en sa capacité de réussir. 

3 Ne pas savoir par où commencer 

Cela vous bloque dans votre prise de décision. Vous voulez monter votre entreprise, mais vous ne savez pas comment faire, alors vous reportez votre décision. 

Vous souhaitez faire construire une maison, mais vous ignorez quelle est la première étape pour commencer. 

Sachez que ce qui vous fait peur, c’est l’ampleur du projet. C’est sûr, cela ne va pas se faire en un jour et ça peut être décourageant.  

La solution est de diviser votre projet en petite étape, en objectif à court terme facile à atteindre. 

Par exemple, vous pourriez aller voir votre copain entrepreneur et lui demander comment il a fait. Il y a un début à tout.

Lorsque vous procédez de cette façon, vous commencez à lancer le projet et le reste suivra. 

Comme on dit c’est le début qui est le plus difficile ! 

4 Le manque d’informations

Cela rejoint beaucoup le chapitre précédent. Le manque d’informations est un blocage psychologique, surtout à l’heure d’internet. 

Avant de prendre une décision, organisez-vous en prenant un maximum d’informations sur ce qui s’offre à vous. 

Vous allez contacter plusieurs constructeurs pour votre future maison, allez sur de nombreux sites, demandez à des amis qui ont fait construire. 

Ainsi vous allez prendre une meilleure décision. 

Attention ne vous noyez pas dans trop d’informations et ne faites pas que chercher sans passer à l’action. Cela s’appelle de la procrastination intelligente. 

C’est le fait de se dire, pour le moment je n’ai pas assez d’infos alors je dois attendre et donc de ne pas passer à l’action.

Une fois que vous avez un minimum d’informations, lancez-vous et voyez ce qui se passe. 

5 La peur des conséquences 

Prendre une décision implique des changements inévitables, et votre cerveau a horreur de cela. Il aime la routine, il est fait pour vous mettre en sécurité. 

Alors il va élaborer des scénarios catastrophes qui n’arrivent jamais la plupart du temps. 

Si vous faites cette formation et que vous changez de travail, certes cela peut mal se passer, il y a toujours un risque.

 “ On sait ce qu’on perd, mais on ne sait pas ce qu’on gagne ! “ Dit-on.

C’est sûr ! Mais j’ai vu des collègues infirmiers raisonner ainsi et rester des années dans un même service et s’y ennuyer à mourir. 

J’ai souvent changé de service lorsque j’étais infirmier, parfois cela a été difficile, mais j’ai toujours appris énormément et gagné en compétence. 

J’ai ensuite franchi le pas, après avoir suivi une formation auprès de psychiatres en thérapie comportementale et cognitive, j’ai pris un congé sans solde et je me suis installé comme thérapeute. J’ai pris un risque mesuré, mais je suis passé à l’action et je suis beaucoup plus heureux dans mon métier. 

6 Le manque de temps : 

Vous repoussez votre prise de décision car vous vous dites que vous n’avez pas le temps ! 

C’est sûrement vrai, mais cela peut être aussi une excuse pour remettre à plus tard une décision importante. 

Si vous manquez de temps, voyez ce que vous pouvez faire pour en gagner un peu. 

Pouvez-vous supprimer un peu de temps passé à regarder la télé ou votre smartphone ? Ce n’est pas pour vous critiquer, rassurez-vous moi aussi je dois me faire violence pour moins passer de temps devant les écrans. 

Pouvez-vous trouver une méthode d’organisation et prendre du temps pour réfléchir à votre projet. 

Attention, il ne s’agit pas d’y passer 4 heures par jour au début, mais 30 minutes pourraient suffire, c’est la méthode des petits pas. 

Au bout d’un mois vous aurez passé 15 heures sur votre projet et au bout d’un an, je vous laisse faire le calcul… 

7 Les conditions parfaites :

Cà aussi c’est un blocage psychologique. Il n’y aura jamais de bons moments pour changer de carrière, déménager, faire une nouvelle formation. 

Lorsque j’ai fait mes études d’infirmier, j’ai vu une femme de 35 ans, qui a repris ses études et changé de carrière, en deuxième année elle a décidé de faire un enfant, alors qu’elle en avait déjà deux. 

Cela a été dur mais elle a réussi à obtenir son diplôme sans redoubler. 

Elle n’a pas attendu les conditions parfaites, elle est passée massivement à l’action.

Si vous suivez ces conseils vous allez prendre beaucoup plus rapidement vos décisions. 


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