décembre 7

Burn out ou épuisement parental, comment s’en sortir ?

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Vous êtes un parent stressé, épuisé. Face à vos enfants, vous avez le sentiment d’échouer dans votre rôle de parent.

Attention au burnout parental ! Qu’il soit paternel ou maternel, le burn out peut avoir des conséquences dramatiques.

Bour

Le burnout, ou burn out parental est un épuisement parental. Il ne doit pas être confondu avec un baby blues ou une dépression post-partum, laquelle ne touche que les mères, et surtout pour des raisons hormonales.

Même si nous ne développons pas tous les mêmes comportements lors d’un syndrome d’épuisement parental, réagissez vite si vous reconnaissez certains des symptômes ci-dessous.

Burn out parental : une fatigue physique et psychologique

Vous ressentez une forme de frustration, l’impression de ne pas être à la hauteur de votre rôle de parent. Puis la fatigue s’accumule. Vous manquez d’énergie. Ensuite vous perdez les forces nécessaires pour vous occuper des enfants. Vous devenez alors distant vis-à-vis d’eux.

Enfin, au bout du rouleau, inefficace, vous avez des symptômes similaires à ceux d’une dépression : aucune énergie, troubles du sommeil, troubles de l’humeur, perte de libido et d’estime de soi, forte anxiété

Existe-t-il des différences entre burn out maternel et burn out paternel ?

Les symptômes du burnout parental peuvent varier selon les individus, y compris entre deux mamans. Toutefois, globalement, les pères ne réagissent pas à une dépression parentale de la même manière que les mères.

Les premiers ont tendance à fuir dans des comportements addictifs (jeu, drogue…) et à risques (conduite à vitesse excessive…).

Les mères vont davantage s’isoler, faire des achats compulsifs, perdre ou prendre beaucoup de poids…

À l’origine du burn out parental : le mythe du parent parfait

Malheureusement tous les parents peuvent être victimes d’un burnout.

Vous voulez offrir à votre enfant des activités artistiques et/ou sportives, lui proposer des repas équilibrés et sains, l’aider à réussir sa scolarité, satisfaire ses besoins affectifs et physiologiques…

En somme, vous souhaitez rendre votre enfant heureux et en bonne santé.

Mais vous avez aussi d’autres obligations, familiales, sociales, professionnelles… et une envie naturelle d’avoir aussi un peu de temps pour vous.

Culpabilité et perte de contrôle

Parce qu’il vous est impossible de tout gérer, vous sombrez dans le burnout.

L’épuisement maternel (burnout maternel) est plus fréquent, simplement parce que les mères gèrent la majorité des tâches ménagères et passent en moyenne plus de temps avec leurs enfants, y compris lorsqu’elles doivent également travailler.

Cependant, le burnout paternel existe. S’il y a encore peu d’études scientifiques sur le sujet, les pères s’impliquent davantage dans l’éducation des enfants qu’il y a quelques décennies. Ils subissent donc aussi une pression à ce niveau-là.

Pression sociale et burnout parental

Bien sûr, aimer son enfant et vouloir son bonheur est normal, mais pas au point d’en arriver au sacrifice de soi. Un équilibre doit être maintenu. C’est d’autant moins évident que la société vous pousse à réussir dans tous les domaines, et les tabous autour de la souffrance parentale sont nombreux.

Il faut être une mère épanouie, un père présent pour sa famille et efficace professionnellement, pratiquer la parentalité positive, respecter les droits de l’enfant… Les parents actuels ont donc davantage de chances de « craquer » que leurs propres parents.

Les conséquences profondes du burnout maternel/paternel ?

L’épuisement physique et psychologique dû au burnout a un impact négatif sur votre vie de famille, votre couple, votre moral et votre santé.

En burn out, le parent s’énerve rapidement face à son enfant, au risque d’être violent, et les disputes au sein du couple sont plus fréquentes.

L’hygiène de vie et le système immunitaire se dégradent à cause du stress. Le risque de souffrir d’une maladie cardiovasculaire augmente également. Enfin, la dépression parentale peut pousser au suicide. En résumé, il faut prendre ce mal au sérieux.

Les solutions pour prévenir le burnout parental

Il va falloir en partie renoncer à votre idéal de mère parfaite ou de père parfait. Si vous vous sentez débordé et que vous en avez la possibilité, faites-vous aider par votre compagne / compagnon ou les grands-parents de l’enfant.

Par ailleurs, acceptez vos faiblesses. Tant pis si, un soir, vous ne respectez pas les recommandations des nutritionnistes. N’oubliez pas qu’un enfant est sensible au stress parental. Mieux vaut en faire moins en étant détendu que de dépasser ses propres limites.

Guérir et sortir du burn out maternel ou paternel

Dès que vous avez le sentiment d’être très fatigué, au point de ne plus avoir envie de vous investir dans les activités familiales, demandez-vous s’il s’agit d’un burnout. Et s’il y a un mal-être, faites-vous aider par un professionnel.

Les raisons de tomber en burnout parental varient d’un parent à l’autre. Par conséquent, les moyens d’en guérir dépendent à la fois du parent concerné et de la gravité de sa situation. Voir un thérapeute vous permettra d’identifier les causes et de trouver les solutions.

Trouver la force de lutter contre le burn out parental

Au bord de la crise de nerf, exténuée, vous avez peut-être l’impression d’être condamné à vivre avec cette souffrance. Mais rassurez-vous, vous trouverez les ressources pour vous en sortir. C’est aussi pour cela qu’il est indispensable de faire appel à un professionnel de la santé.

Et si, à la lecture de cet article, vous réalisez que le père, ou la mère, de votre enfant est en burnout parental. Soutenez le parent en souffrance et incitez-le à demander de l’aide rapidement.


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