février 17

Comment refuser à son enfant ?

0  commentaires

Dans cet article vous allez découvrir qu’il est important de refuser des choses à son enfant et vous allez apprendre une méthode pour le faire !

Qui n’a jamais assisté à cette scène très gênante, autant pour les parents que pour les spectateurs, d’un enfant qui fait un caprice en plein supermarché ?

C’est une situation assez fréquente, et pourtant, c’est plutôt un comportement naturel pour un enfant ! Mais ce qui l’est beaucoup moins, c’est la réaction du parent. Le regard des autres, les idées préconçues, la culpabilité, la honte… empêchent souvent les parents d’avoir le bon comportement.

Voici quelques conseils pour savoir comment refuser à son enfant. Savoir dire non n’est pas inné, cela s’apprend.

Tenir bon, ne pas lâcher

Pas question de tergiverser, non c’est non ! Les ruses qui consistent, par exemple, à éviter le rayon jouet ou à parlementer avec son enfant ne sert à rien. Bien au contraire, cela renforce le sentiment de toute puissance de l’enfant.

Il est bien sûr difficile de rester campé sur ses positions quand l’enfant hurle, pleure, tape du pied ou dit qu’il ne vous aime plus. Mais plus on se montre ferme dès le début, plus vite ce type de crise va cesser et perdre en intensité.

Le fait de céder fait passer ce message à l’enfant :

« plus je me tiens mal, plus je suis dans le conflit et plus j’obtiens ce que je veux. »

L’erreur des adultes est de se projeter dans les réactions de l’enfant et d’interpréter une frustration comme un drame parce qu’il pleure ou semble malheureux. Les parents doivent cesser de culpabiliser car le refus est un comportement normal, voire nécessaire.

Frustrer son enfant pour son bien

La frustration fait partie de la construction de l’enfant. Moins on lui met de barrières plus il aura des difficultés à gérer ses manques. Lui apprendre à renoncer, c’est une leçon de vie : c’est le préparer aux privations auxquelles il ne manquera pas d’être confronté tout au long de sa vie. Plus il apprend à dépasser les frustrations jeune, plus il sera équilibré tout de suite (sommeil, repas, affection…) et armé pour l’avenir.

Mais attention, il ne s’agit pas de tomber dans l’autoritarisme. Pour que la construction psychique de l’enfant se fasse dans de bonnes conditions, la frustration doit aller de paire avec l’amour. L’un ne va jamais sans l’autre.

Refuser à son enfant n’est pas une punition ou un manque d’amour, au contraire, c’est un apprentissage.

Mettre des mots, mais pas trop

Une petite phrase d’explication est toujours la bienvenue, cela permet d’établir des règles et les raisons du fonctionnement de la famille. Par exemple, il faut dire à l’enfant qu’il doit se coucher à une certaine heure pour ne pas être fatigué le lendemain. Bien sûr, il ne faut pas compter sur une réaction positive de sa part. La frustration sera là quand même mais petit à petit l’idée va faire son chemin et faire partie de son quotidien.

Il est également important de souligner les comportements positifs. On évite par exemple la phrase du type « tu vois j’avais raison », c’est le meilleur moyen d’entrer dans un système de conflit. Non, les parents doivent au contraire mettre en valeur les bons comportements de leurs enfants, sans s’extasier outre mesure non plus, en lui faisant remarquer les bienfaits qu’il peut en retirer pour lui-même.

Retrouvez un autre article pour arriver à mieux maîtriser votre colère contre votre enfant.

Je peux vous aider à mieux arriver à dire non et à refuser à votre enfant :

Cet article a été inspiré par ce livre de Didier Pleux et Jean-Baptiste Magne :

Cliquez sur les images  :


  

 


Vous aimerez aussi :

Commenter

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués (*)

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}