mai 27

J’arrête de mettre la pression à mes enfants !

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Dans cet article, vous allez découvrir pourquoi il est nécessaire d’arrêter de mettre la pression à votre enfant !

Bientôt le baccalauréat ? Une compétition sportive de haut niveau ? Un devoir de français important ?

Toutes ces épreuves entraînent inévitablement un état d’anxiété, de stress et d’adrénaline. C’est tout à fait normal, et même excellent pour le psychique, mais à petites doses !

Et parfois, les parents ajoutent du « stress au stress » en mettant la pression à leur enfant. C’est à ce moment que l’état d’anxiété n’est plus gérable et que l’enfant peut se trouver face à un échec (scolaire, sportive, personnel…).

Alors aujourd’hui, j’arrête de mettre la pression à mes enfants !

Vive le stress, mais à petite dose.

Le stress, c’est normal et c’est même vital ! En effet, l’état de stress produit des hormones telles que l’adrénaline et le cortisol, qui poussent la personne à fuir ou à combattre.

Ces hormones ont contribué à la survie de l’Homme, et cela, depuis l’ère des cavernes. Sans ces hormones du stress, je ne serai peut-être pas là en train de vous écrire, car l’espèce humaine n’aurait peut-être pas survécu !

Mais bien, entendu, c’est le surplus de stress qui est dangereux pour l’organisme et qui se transforme alors en trouble anxieux.

Ce trouble prend plusieurs formes :

  • anxiété généralisée,
  • trouble obsessionnel-compulsif,
  • trouble panique,
  • phobie,
  • énurésie (pipi au lit)…

La thérapie comportementale et cognitive (TCC) est très efficace pour résoudre ce problème, et parfois quelques séances suffisent.

D’où vient le stress ?

Etre évalué, critiqué ou jugé par un regard extérieur engendre une forme d’anxiété surtout chez l’enfant, à partir de 7 ans. En effet, pour l’enfant très perfectionniste ou qui veut faire plaisir à ses parents, ne pas réussir une action affecte sa valeur personnelle.

Résultat : toutes les actions qui demandent une performance ou une réussite entraînent un état de stress et un mal-être qui s’installent sur le long terme.

L’enfant peut réagir alors de deux façons différentes selon son tempérament :

  • il va tenter de se surpasser en travaillant toujours plus
  • ou il va éviter les efforts et dire non aux consignes par peur de commettre une erreur

Comment reconnaître un enfant sous pression ?

Les enfants sont irritables, agités, agressifs ou au contraire complètement inertes. Parfois, les symptômes sont physiques tels que des nausées, des maux de ventre, des insomnies, des cauchemars, pipi au lit…

Si les parents constatent un tel trouble, il est conseillé de consulter un thérapeute comportemental qui avancera – pas à pas – avec l’enfant et le parent afin d’avoir une bonne attitude face à des challenges qui ne manquent pas dans la vie, même quand on est très jeune.

Quelques conseils pratiques aux parents.

Les parents peuvent mettre la pression à leur enfant en considérant que c’est pour leur bien. Leurs attentes sont parfois trop élevées. Mais les parents ne sont pas toujours en cause et parfois, ce sont les enseignants, les amis ou les grands-parents qui mettent la pression, sans que les parents n’en soient conscients.

Les parents, avec bienveillance, doivent intervenir auprès de ceux qui veulent trop bien faire et faire diminuer cette pression.

Le plus important est d’expliquer à votre enfant ce qu’il vit en lui en parlant. Un enfant, même de 7 ans, peut parfaitement comprendre et intégrer ce qu’il lui arrive.

Quelques conseils pour baisser la pression de votre enfant :

  • Fixer des objectifs simples et réalisables par rapport à l’âge
  • Remettre de l’ordre dans ses préjugés (son frère est plus intelligent, tout le monde sait grimper à la corde sauf lui…)
  • Lui apprendre à organiser son travail
  • Lui fixer un planning horaire pour faire ses devoirs sans télévision ou ordinateur.
    Lui apprendre à respirer, se relaxer, marcher, au lieu de courir et de se mettre la pression.

Sources : Enfants Québec, mai-juin 2015
Centre d’études sur le stress humain, CHU Sainte-Justine, Santé mentale pour enfants de l’Ontario


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