décembre 7

Peur de la mort ? Voici 5 conseils pour la vaincre !

Comment surmonter la peur de la mort pour avoir une vie plus sereine ?

Si vous lisez cet article, c’est que la mort est un sujet qui vous préoccupe.

Surtout en ce moment, alors que les médias nous assaillent d’informations sur la COVID et le danger de mort que nous courons tous avec cette pandémie, selon eux.

Jamais la peur de mourir n’a été aussi présente dans l’esprit de certain(e)s.

Notamment pour les personnes qui, avant cette crise, souffraient déjà d’hypocondrie, la peur d’avoir une maladie grave et d’en mourir.

Il se peut que vous souffriez de crises d’angoisse, votre cœur bat trop vite et vous avez peur de mourir d’une crise cardiaque.

Lors de ces mêmes crises d’angoisse, vous manquez d’air et vous avez peur de mourir d’étouffement. Vous élaborez des scénarios catastrophes ou vous vous voyez mourir.

Ou bien vous avez frôlé la mort de près, vu quelqu’un mourir, perdu un proche, entendu un récit sur la mort qui vous a traumatisé(e).

Ou vous êtes tout simplement obsédé(e) par la pensée que ce vous faites ne sert à rien car vous allez mourir un jour et vous avez peur du néant dans lequel vous allez entrer, selon vous, après votre vie.

La peur de la mort vous hante en permanence, surtout la nuit, et vous empêche tout simplement de vivre.

Vous voudriez enfin profiter de l’instant présent, des moments de bonheur de la vie, sans avoir cette pensée obsédante de la mort qui rôde.

Si vous vous reconnaissez dans l’un des exemples cités, cette vidéo est faite pour vous et nous allons voir 5 conseils pour dépasser la peur de la mort.

 1 La mort fait partie de la vie

Le premier conseil est de se dire que la mort fait partie du cycle de la vie.

Tout d’abord j’aimerais vous rassurer, il est normal d’avoir peur de la mort, rares sont les personnes qui n’en ont pas peur.  C’est un mécanisme de protection qui vous empêche de rouler trop vite et vous oblige à faire attention à votre santé.

Certains artistes ont très peur de la mort et en parlent souvent dans leurs œuvres.

Je pense notamment à Woody Allen qui a très peur de mourir et qui a dit :

«  Ce n’est pas que j’aie peur de la mort, je veux juste ne pas être là quand ça arrivera. »

J’ai eu moi-même très peur de la mort et j’ai lu de nombreux livres sur le sujet. 

Je pense avoir nettement moins peur et je voudrais vous montrer comment faire.

Mais sachez qu’autrefois la peur de la mort n’était pas aussi présente.

Et vous êtes peut-être victime d’une aseptisation de la mort !

Laissez-moi vous expliquer mon point de vue. 

La première fois que j’ai vu la mort, c’était à l’hôpital, j’étais stagiaire infirmier. La personne était âgée et ce qui m’avait choqué le plus, c’est la pâleur de la peau.

C’est une expérience qui m’a marqué.

Mon deuxième contact avec la mort a été le décès de mon grand-père.

Je suis allé le voir dans la chambre funéraire. Il était allongé là, dans un décor kitch. Le thanatopracteur, oui c’est comme cela qu’on l’appelle, l’avait hyper maquillé. 

Des haut-parleurs diffusaient une musique bon marché, censée vous détendre. 

La mort était scénarisée. Je ne reconnaissais plus  mon grand-père, on aurait dit une poupée.

Cela n’avait rien à voir avec la personne morte que j’avais vu à l’hôpital. J’ai très mal vécu cela. J’aurais préféré le voir sans tout ce cinéma.

Voilà pourquoi je parle d’une mort que l’on aseptise.

Il y a aussi moins de rituels funéraires qu’avant. Autrefois, on veillait les morts.

Je ne dis pas qu’il faille retourner aux temps anciens, mais tous ces rituels  permettaient d’inclure la mort dans la vie, de se préparer psychologiquement à sa propre mort.

La mort dans notre société contemporaine est cachée et l’on veut absolument tout faire et prendre toutes les sécurités pour ne pas mourir.

Aussi notre gouvernement a choisi de nous confiner et de restreindre nos libertés afin d’éviter tout risque d’être contaminé et de mourir.

Je n’ai pas bien vécu cette absence de liberté.

Qu’est-ce qu’une vie si l’on a en permanence peur de mourir ?

C’est une vie triste, comme l’a été ce confinement.

Et pourquoi pas, décider de ne plus rien faire, car tout peut être source de risque… 

De plus, les études scientifiques ont montré que plus nous avons peur de la mort, plus nous devenons matérialistes. Les marketeurs le savent bien, ils l’utilisent pour nous faire consommer plus.

Selon ces mêmes études, plus nous avons peur de la mort, plus nous sommes égoïstes et psychorigides.

À l’inverse, nous entraîner à l’idée de notre propre mort nous procure un apaisement.

Platon, le philosophe grec nous dit :

«  Les vrais philosophes s’exercent à mourir, et ils sont, de tous les hommes, ceux qui ont le moins peur de la mort. »

Les bouddhistes s’entraînent en méditation à penser à leur propre mort, en laissant les images venir, en laissant toutes leurs craintes et leurs peurs s’exprimer dans leur corps.

En faisant cela, ils apprennent à apprivoiser la mort. Peu à peu, ils surmontent leur peur de mourir.

C’est un exercice que vous pouvez faire.

Je sais que ce n’est pas facile et si vous ne vous sentez pas capable de le faire seul, faites-vous accompagner.

Vous n’êtes pas obligé d’imaginer votre propre mort, vous pouvez vous asseoir confortablement et après avoir fait quelques respirations laissez les images au sujet de la mort venir et ressentez les émotions, les sensations que vous craignez.

C’est une technique à la fois d’exposition et d’acceptation.

Plus vous vous exposez à votre peur, plus elle diminue. Plus vous regardez votre peur en face et vous l’acceptez, plus elle diminue aussi.

Je sais que c’est contre-intuitif, testez et vous verrez que cela fonctionne bien.

Christophe André psychiatre a beaucoup pratiqué cela avec ses patients.

2 Ayez la foi pour vaincre la peur de la mort

Le deuxième conseil est d’avoir la foi :

Je devais aborder dans cet article la notion de vie après la mort.

Si vous croyez en un dieu, de quelque confession religieuse que ce soit, cela peut vous aider.

Croire qu’il y a une vie après la mort peut soulager votre peur de celle-ci. 

Si vous pensez qu’il n’y a rien après la mort, cela doit être pour vous très difficile. 

Quant à moi, je suis persuadé que la mort n’est qu’un passage et que la vie continue.

De plus en plus de médecins étudient le phénomène d’EMI ou d’expériences de mort imminente.

Le premier à en parler fut le Dr Raymond Moody, psychiatre en 1975 dans son ouvrage « la vie après la vie » que je vous conseille de lire si vous êtes intéressé par le sujet.

Ces EMI touchent les patients qui sont dans le coma, qui font un arrêt cardiaque ou qui sont anesthésiés.

Les patients sont morts cliniquement, après plusieurs tests effectués, ils n’ont plus d’activité musculaire, de réflexe, pas de réaction à la douleur, et ils ne respirent plus.

Autrement dit, ces personnes sont en train de vivre pleinement ce qu’est la mort.

Une fois revenus à la vie, ils nous racontent des faits étonnants.

Ils disent être sortis de leur corps, peuvent décrire leur opération en détail, et fait plus étonnant encore, ce qui s’est passé dans une pièce à côté.

Certains racontent être entrés dans un tunnel et avoir été accueillis par des êtres de lumière, des anges, des guides ou des membres décédés de leur famille.

Ils ressentent pendant cette expérience une très grande sérénité et ils en ressortent transformés pour toujours.

Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, regardez ce reportage passionnant.

Ainsi, si vous avez la foi, quelle que soit votre religion, si vous croyez que la mort n’est pas la fin, votre peur de la mort va s’atténuer considérablement.

Je peux vous dire qu’après avoir regardé ces reportages sur la mort, après avoir lu de nombreux livres sur le sujet, j’ai beaucoup moins peur de la mort.

3 Changez vos pensées pour avoir moins peur de la mort

Le 3e conseil est de relativiser les pensées négatives de la mort.

Avec les expériences passées que vous avez vécues, au fil du temps s’est créée la peur de mourir.

Cette peur se trouve dans vos pensées. Votre cerveau a développé une habitude d’avoir peur chaque fois que vous allez vous retrouver dans une situation qui vous rappelle la mort.

Une alarme se met en place dès que vous paniquez, dès que vous entendez parler de maladie, d’enterrement ou qu’une situation vous rappelle le traumatisme que vous avez vécu.

Il s’est créé dans votre cerveau au niveau des neurones un chemin de la peur.

Mais ce n’est pas un chemin, hélas, c’est une véritable autoroute. Chaque fois que l’alarme se déclenche, le cerveau envoie l’information qu’il y a un grand danger par le biais de cette autoroute.

La bonne nouvelle, c’est que les neurosciences, les sciences qui étudient le cerveau, ont découvert que le cerveau peut changer.

Il crée de nouvelles connexions et en détruit d’autres.

Ainsi, à force d’entraînement, il peut transformer cette autoroute de la peur en une petite route de campagne, voire un sentier. Vous n’allez pas vous débarrasser totalement de la peur de la mort, mais elle ne vous gâchera plus la vie .

Cet entraînement est mental. Vous allez avoir besoin de changer vos pensées négatives en pensées plus réalistes

Faites cet exercice par écrit, voulez -vous. Repérez d’abord la pensée négative qui vous fait peur et remettez-la en question.

Si vous souffrez de crise d’angoisse et que vous vous dites que vous allez mourir d’une crise cardiaque, mettez par écrit une pensée alternative, par exemple : je n’ai pas d’antécédents cardiaques, je suis jeune, c’est une crise de panique…

Si vous souffrez d’hypocondrie et que vous avez peur d’une maladie grave, dites-vous : “ j’ai passé tous les examens possibles, on ne m’a rien trouvé, une maladie de toute façon se soigne, c’est juste un symptôme passager et pas forcément quelque chose de grave”

Plus vous vous entraînez à faire cet exercice, plus votre peur de la mort va s’atténuer.

4 Méditez pour ne plus avoir peur de la mort

Le 4e conseil est la méditation pleine conscience :

Christophe André psychiatre a développé la méditation en France et dans son ouvrage « Méditer jour après jour », il nous parle du pouvoir du souffle.

La méditation a toujours un effet bénéfique sur l’angoisse.

Lorsque vous êtes en pleine angoisse de mort, vous pouvez toujours vous concentrer sur votre souffle. Il est très difficile de penser et de se concentrer en même temps sur son souffle.

Et puis si vous respirez, c’est que vous êtes en vie ! Le souffle c’est la vie. Il vous apaise, éloigne les ruminations de mort.

Je vous conseille d’acheter le livre (cité plus haut) de Christophe André avec lequel, j’ai commencé à méditer, vous trouverez aussi sur YouTube des méditations du même auteur.

Je vous le recommande, car j’aime beaucoup sa méthode, mais il en existe beaucoup d’autres.

Choisissez la méditation qui vous plaît. L’essentiel est de passer à l’action. Plus vous faites l’exercice, plus vous allez apaiser les pensées liées à la mort.

5 Vivez pleinement votre vie pour tromper la peur de la mort. 

Le 5e conseil est de vivre pleinement sa vie :

La peur de mourir pourrait être liée au fait de ne pas avoir vécu la vie que l’on désire réellement.

Vous avez peut-être peur de mourir, car vous avez un sentiment de frustration, de manque. Vous vous dites “ si je meurs maintenant, ce sera terrible, car j’ai encore des millions de choses à faire.”

Alors pour vivre pleinement, faites-vous une liste de vos rêves, comme par exemple : faire tel ou tel voyage, entreprendre une nouvelle formation,  changer de travail, de compagnon, de compagne, de maison, accomplir telle ou telle thérapie…

L’angoisse de la mort pourrait  être une alerte qui nous dit : vis ta vie, vis tes rêves.

C’est une hypothèse qui n’est pas confirmée par la science, mais qui me plaît bien.

Quel serait votre choix entre une vie triste jusqu’à l’âge de 80 ans ou une vie riche et pleine de sens jusqu’à 60 ans ?

Personnellement, je prendrais la deuxième option, même si le meilleur choix pour moi est de vivre une vie très riche et palpitante jusqu’à 100 ans.

Alors, vivez vos rêves et travaillez sur votre peur de la mort.

Pour finir, j’aimerais citer Djamel Fadel, professeur d’université en Algérie :

« Celui qui a peur de la mort ne peut pas apprécier le plaisir de la vie. »

À bientôt

Emmanuel


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  1. merci milles fois pour cet article dont j’avais extrêmement besoin, du haut de mes 20 ans, la mort est dans mes pensées 24/24h, 7/7j malgré le fait que je sois jeune, cette peur m’envahit de plus en plus et de jour en jour, pourtant il y a quelques mois, je n’y prêtais pas tellement d’attention (malgré que l’angoisse revenait de temps en temps le soir), alors merci beaucoup d’apaiser mon angoisse.

  2. Bonsoir, j’ai bientôt 18 ans et votre article me fait du bien, je suis très angoissé de la mort et je n’ai pourtant pas vécu un grand deuil ou une mort particulière… Mon angoisse est vraiment venue comme ça, sans prévenir, un soir… Cette année, j’ai aussi en plus d’avoir développer une peur de la mort, l’impression de ne plus vivre, du moins, d’être dans un rêve, je crois qu’on appelle ça la dissociation, c’est aussi venue en même temps je dirais et c’est assez… perturbant.
    Je note toutes le station que vous avez mises dans votre article ! J’essaye d’ailleurs souvent de me concentrer sur certaines belles pensées de certains philosophes pour me rassurer (bien que Blaise Pascal n’a fait qu’accentuer mon idée que la mort soit la plus grosse angoisse de la vie et qu’on est condamné à divertir notre cerveau pour oublier et… roh et puis merde… « notre cœur sait ».)
    Malheureusement je ne suis pas croyante (c’est pas faute d’avoir essayer..) et je pense que la mort est exactement comme avant la naissance : RIEN, on ne sait rien et on a conscience de rien, sauf que je trouve ça effrayant, à ce moment la comme dirait Camus à quoi bon vivre ? ça semble absurde ? Auriez vous des conseilles pour me faire croire que je ne serait pas triste une fois au bord de la mort parce que je n’aurait même pas conscience d’avoir vécu ?
    Je crois que je devrais voir un psy, ou en parler en ligne, j’en sais rien.. J’attends votre réponse, peu importe ce qu’elle dira, je la lirait.

  3. Bonjour, je vois que vous êtes très cultivée ! Vous souffrez de déréalisation et vous allez perdre beaucoup de temps en cherchant des conseils à droite à gauche qui vous aideront, certes un peu mais ne remplaceront jamais une thérapie.

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