janvier 18

26 bonnes résolutions pour être moins stressé, angoissé et plus heureux !

L’année commence. C’est le bon moment pour vous de prendre de bonnes résolutions, surtout après les fêtes.

Ces conseils ne sont pas uniquement réservés pour les débuts d’année, vous pouvez les appliquer quand vous voulez.

L’essentiel, c’est de prendre la décision maintenant, dès que vous aurez fini de lire l’article, d’agir pour mettre à distance le stress et l’angoisse.

Mais sans plus tarder, commençons par la première résolution :

Mieux s’organiser  pour moins stresser

Passez du mode réaction au mode anticipation.

Prévoyez un peu plus de temps le matin pour vous préparer, ainsi vous n’aurez pas à courir pour rattraper le temps perdu, mais nous reparlerons de cela dans l’article.

Dédiez un peu plus de temps à prévoir les choses, les courses, les vacances, le ménage afin de ne pas vous laisser déborder.

L’idéal serait de planifier tout cela par écrit. Mais avec un planning pas trop rigide et adaptable.

Vous subirez moins la pression du temps, qui est déjà très forte dans notre société et vous allez être beaucoup plus serein.

Ainsi pour moins stresser, je vous invite à

Rangez vos affaires

Un bureau mal rangé est, pour moi, et sans doute pour vous aussi, une source de stress !

J’ai donc pris la décision de le ranger au fur et à mesure ! Bon j’avoue, il m’arrive de laisser les choses traîner parfois, mais pas pendant toute une semaine. Dès que j’ai un moment libre ou avant de travailler, je remets tout en ordre.  

Quel bonheur d’être dans bureau sans bazar.

Il en est de même pour les autres pièces de la maison !

Mais vous pouvez aussi vous :

Débarrassez-vous d’objets inutiles 

Marie Kondo, dans son livre « la Magie du rangement », nous donne de bonnes techniques pour se débarrasser d’objets que l’on n’utilise jamais ou qui n’ont plus de valeur pour nous.

Pourquoi conserver l’ours en peluche et autres jouets de vos enfants qui sont actuellement étudiants et qui encombrent votre garage, vous empêchent de garer votre voiture ou d’accéder à votre caisse à outils.

Je sais, ils ont une valeur énorme sentimentale ! Alors, gardez-en peut-être quelques-uns, mais pas tous.

Imaginez votre garage bien rangé. Lorsque vous arrivez du travail, vous pouvez rentrer votre voiture dedans ! Quel plaisir !

On peut aussi se débarrasser des nouvelles angoissantes qui ont un impact négatif sur notre cerveau et

Faire une diète médiatique 

Si dès le matin, vous écoutez France Info, BFM… Vous vous envoyez dans les veines une dose massive de stress et d’angoisse !

Vous avez le pire du pire de toute la planète qui débarque chez vous.

 Ce n’est pas idéal pour commencer la journée !  Pour peu que vos collègues ou votre patron soient de mauvaise humeur…

Je ne vous dis pas de ne jamais vous informer, mais de faire une diète de temps à autre.  

Vous démarrez votre journée tout en douceur sans stresser votre cerveau.

Pour faire une diète médiatique, on peut aussi diminuer sa consommation de télé.

J’arrête la télé

À l’heure à laquelle je vous parle, je me suis lancé le défi de ne pas regarder la télévision le soir pendant un mois.

C’était mon défi du début d’année. J’ai vraiment l’impression d’avoir plus de temps pour moi. Je lis beaucoup plus. Je continue à pratiquer l’anglais et je révise mon espagnol !

Combien de temps passez-vous devant votre écran chaque soir ?

Que pourriez-vous faire à la place ? Lire, méditer, apprendre une nouvelle langue, faire une nouvelle formation, des jeux avec vos enfants, passer de bons moments avec votre conjoint…

Attention, vous n’êtes pas obligé d’être aussi radical que moi. Vous pouvez consacrer un ou deux soirs sans télé pour commencer. Mais vous verrez on devient vite accro au « sans télé ».

À la place :

Faites du sport

Vous avez déjà entendu ce conseil mille fois, au moins !

Lorsque vous pensez sport, vous vous dites peut-être : je vais devoir aller courir 3 fois par semaine et souffrir le martyre ou m’inscrire à la salle de remise en forme et affronter le regard de personnes qui pratiquent depuis des années.

Cela peut faire peur lorsqu’on a perdu l’habitude de faire du sport.

Pour moi, faire du sport, c’est commencer, un peu, à bouger son corps.

Prendre l’escalier au lieu de l’ascenseur sauf si vous êtes la tour Montparnasse bien sûr !

Marcher pour aller au travail ou y aller en vélo lorsqu’il fait beau.

Ou tout simplement, faire le tour du pâté de maisons à pied, pendant 5 minutes tous les jours. Même si vous avez l’impression que marcher 5 minutes ce n’est pas assez, votre corps lui va apprécier et vous remercier. Comme le dit Fabien Olicard, mentaliste dans son livre « Votre temps est infini » : « 1 vaut mieux que zéro » !

Au fur et à mesure, vous allez prendre goût au sport et vous irez peut-être dans un club ou courir. Mais, ce n’est pas une obligation, du moment que l’on bouge un peu et régulièrement.

Grâce au sport nous sécrétons des hormones qui font que nous nous sentons beaucoup mieux, plus zen et plus heureux.

Justement pour faire un peu de sport on peut :

Se lever plus tôt le matin :

Le livre « Morning Miracle » de Hal EROL a obtenu un grand succès. L’auteur se lève très tôt le matin pour méditer, écrire, lire et faire des visualisations positives.

Nul besoin de commencer sa journée, comme lui, à 3 h 30. Vous pouvez vous lever un peu plus tôt (5 à 15 minutes) pour avoir du temps pour vous, pour lire du développement personnel, méditer, marcher, vous étirer, pratiquer le yoga…

Attention !  Pas pour consulter votre smartphone et aller sur Facebook (ce que je faisais au début), mais pour réellement prendre du temps pour soi. Temps que vous ne trouverez plus après dans vos journées trop remplies.

Cela nous amène à la résolution de :

Moins fréquenter les réseaux sociaux

Une étude s’est aperçue que plus l’on passe de temps sur les réseaux sociaux, moins on est heureux. Étrange non ? Alors que l’on a l’impression de se sentir connecté au monde.

En fait, on a tendance à se comparer aux autres.

Sur leurs profils Facebook, tout est merveilleux. Ils ont des enfants adorables, leurs vacances au bord de la piscine sont formidables. Il fait toujours beau. Le couple semble épanoui.

 Ils ont une vie de rêve en comparaison à la vôtre que vous trouvez triste.  

En réalité, ce n’est pas aussi rose que l’on croit. Il faut voir l’envers du décor ! Ils n’ont montré que le meilleur. Si vous saviez…

Mais notre cerveau a tendance à les envier, à se comparer, à penser qu’ils ont une meilleure vie que vous. Cela nous fait nous sentir mal, nous stresse et nous angoisse.

Les réseaux sociaux grignotent beaucoup notre temps. Cela peut être une source de stress, car on doit, après, faire les choses beaucoup plus rapidement pour rattraper le temps perdu.

Les réseaux sociaux prennent notre temps de sommeil, alors :  

Dormez plus ou mieux !

Comment se sent-on, lorsqu’on ne s’est pas couché trop tard et que l’on a bien dormi ?

Oui ! Nous sommes, bien, en forme, beaucoup plus détendu, moins stressé, moins angoissé.

En plus, certaines études ont prouvé que le manque de sommeil fait grossir, ce qui n’est pas excellent pour le moral.

 En effet, lorsque nous dormons mal , l’estomac sécrète de façon plus abondante la ghréline (hormone qui stimule la sensation de faim). Donc nous allons plus facilement nous jeter sur la nourriture et prendre du poids.

Prenez soin de votre sommeil et débranchez les écrans au moins deux heures avant d’aller dormir. Leur lumière bleue empêche le cerveau de sécréter de la mélatonine, l’hormone de l’endormissement.

Ainsi, il est préférable de favoriser le sommeil avec une musique douce, de lire un livre (attention évitez les thrillers), de se faire une bonne camomille à condition qu’elle ne vous fasse pas aller toutes les heures aux toilettes bien sûr.

Et puis :

Faites la sieste 

Puisque nous parlons du sommeil, nous pouvons aussi mentionner la sieste.

J’ai d’ailleurs fait une vidéo sur le sujet je vous mets le lien ici

La sieste entre midi et deux, si vous avez le temps et si votre patron vous le permet, est un excellent moyen de récupérer le manque de sommeil de la nuit.

En outre cela va améliorer votre performance au travail l’après-midi. Du stress et de l’angoisse en moins !

En plus si la sieste n’est pas trop longue, elle favoriserait l’endormissement le soir.

Il est important de ne pas trop dormir au-delà de 20 minutes, après vous allez vous sentir vaseux.

Certains préconisent aussi une sieste-éclair. Vous allongez avec un stylo dans votre main.  Dès que le stylo tombe, vous vous réveillez et levez.

Cette sieste-éclair aurait le même bénéfice réparateur qu’une grande sieste !

À vous de tester et de me le dire dans les commentaires.

Diminuez le café 

Pour en terminer avec le sommeil, citer le café s’impose.

À partir d’une certaine heure de l’après-midi, il est bon de ne plus prendre de café.

J’ai remarqué, je suis peut-être très réactif à la caféine, qu’un café même pris à 14 heures allait perturber mon sommeil.

Le café, pour les gens très sensibles, augmente le rythme cardiaque et la nervosité, cela pourrait être responsable de plus de stress, d’angoisses et même déclencher des crises de panique.

Inutile de dire que le café est à consommer avec modération.

Si vous êtes hypersensible comme moi à la caféine, vous pouvez arrêter complètement.

Le sevrage est difficile et vous pourrez souffrir, de maux de tête. Alors, allez-y doucement.

On peut compenser par un petit déca. Attention, la décaféination est souvent faite à l’aide de produits chimique. Préférez donc la décaféination par lavage.

Puisque nous sommes dans les psychostimulants, vous pouvez :

Baissez votre consommation d’alcool et arrêtez de fumer 

Qui n’a jamais pris un verre de trop en soirée ? Cela peut être festif, je ne vois aucun mal à cela.

Seulement, certaines personnes prennent tous les jours leur verre d’alcool le soir pour se détendre. Elles ont trouvé un excellent moyen de calmer leur angoisse et leur stress. Cela fonctionne ! Enfin sur le court terme…

Pas sur le long terme, lorsque les effets de l’alcool s’estompent on a tendance à être plus dépressif qu’avant.

L’alcool ferait monter le taux de sucre et d’acide lactique dans le sang, ce qui entraîne des difficultés pour dormir et peut déclencher les crises de panique. 

Quant au tabac, les fumeurs ont l’impression que cela les calme. Lorsqu’ils fument, ils assouvissent leur besoin de nicotine, cela a un pouvoir calmant incontestable.

Mais sur le long terme, de nombreuses études montrent que le tabac augmente l’anxiété. 

Ce conseil va vous surprendre :

Arrêtez le sucre

Vous vous demandez, peut-être, ce que peut faire la consommation de sucre peut bien faire dans un article qui a pour but de réduire le stress et de l’angoisse ?

Eh bien, une étude de the Americain journal of clinical nutrition de 2015, a montré qu’un fort taux de sucre dans le sang amplifie le risque de développer une dépression et de l’anxiété.

Attention ! Cela ne concerne pas le sucre des fruits qui est, au contraire, très bon pour la santé. C’est le sucre industriel dont il est question.

Le sucre a un effet négatif sur le cerveau.

Il provoque des hypoglycémies, un manque de sucre dans le sang. 

Le sucre vous stresse !

Si vous prenez au petit déjeuner un bol de chocolat, des céréales industrielles pleines de sucre, un café sucré, quelques heures après, vous allez ressentir un manque de sucre.

Vous aurez une fringale qui ne sera assouvie que par une autre prise de sucre.

Ce phénomène s’explique facilement. Lorsqu’on prend des sucres rapides, celles-ci font monter notre taux de sucre dans le sang. Le corps fonctionne parfaitement bien, dès qu’il y a quelque chose en trop il l’élimine.

Vous allez donc sécréter ce qu’on appelle de l’insuline pour faire baisser votre taux de sucre dans le sang.

Mais l’arrivée de sucre dans le sang était tellement forte, qu’il va falloir une grosse dose d’insuline. Rapidement, vous allez vous trouver en manque. Votre taux de sucre va être inférieur à celui que vous aviez au petit matin.

C’est l’hypoglycémie et vous vous sentez mal ! Quoi de mieux pour combler ce manque ?

Une dose massive de sucre !

Et c’est reparti. Vous êtes dans un cercle vicieux qui fait le bonheur de l’agroalimentaire.

Chaque fois que le taux de sucre chute dans le sang, des glandes que l’on appelle surrénales se mettent à produire de l’adrénaline et du cortisol (les hormones du stress) pour mobiliser les réserves de sucre du foie.

Chaque fois que vous allez être en hypoglycémie (en manque de sucre), le cerveau panique, se demande ce qui se passe et déclenche les symptômes de la panique, de l’angoisse dans le but que vous lui donniez sa dose de sucre.

Ce n’est pas bon pour nos résolutions de début d’année non ?

Vous n’allez, peut-être pas, vous priver d’un seul coup du sucre (le sevrage est difficile), mais vous pourriez le réduire petit à petit, ou n’en manger que dans les grandes occasions.

Et si vous avez craqué :

Ne culpabilisez plus 

Nous pensons tous que la culpabilité nous aide à avancer. À petites doses, c’est vrai. Si vous culpabilisez, car votre dossier déclaration impôt traîne sur votre bureau depuis 3 semaines, cela peut vous inciter à agir et c’est plutôt utile !

Mais plusieurs études sur les comportements alimentaires ont montré que plus les gens culpabilisaient d’avoir trop goûté les bons gâteaux qu’on leur proposait, plus lorsqu’on leur donnait des bonbons à tester ensuite, ils en mangeaient.

En revanche, les personnes que l’on avait déculpabilisées et à qui on avait dit que c’était normal de craquer, car les gâteaux étaient excellents mangeaient beaucoup moins de bonbons après.

Vous retrouverez les références scientifiques de ces études dans le livre de Kelly McGonical « L’instinct de volonté ».

Culpabiliser de trop incite à reproduire le même comportement dont on veut se débarrasser.

Plutôt angoissant non ?

Aussi :

Pratiquez l’autocompassion

L’autocompassion, invite à se traiter soi-même avec autant de gentillesse et de compréhension qu’on le ferait avec son meilleur ami.

On a souvent un double discours.

On peut dire à un ami, « ce n’est pas grave si tu as craqué sur les gâteaux, tu feras mieux la prochaine fois ». Par contre on va se dire à soi-même, « mais t’es nul, incapable de résister à la moindre tentation, quel looser… »

On associe l’auto compassion a l’égoïsme. Ce n’est pas cela du tout. C’est plutôt se traiter correctement et avec respect.

On a coutume de penser que si on est dans l’auto compassion on n’avance pas.

Mais il n’en est rien ! Si l’on se traite avec respect et amour, on passe moins de temps à se dénigrer. Le fait de se critiquer fait perdre du temps et de l’énergie.

Ainsi développer l’autocompassion va vous permettre d’être plus zen et efficace.

L’autocompassion c’est aussi apprendre à

Écoutez ce que disent vos émotions pour éviter le burn-out

La plupart de mes clients ont tendance à fuir leurs émotions.

Ils affirment, je ne peux pas rester sans rien faire ! Dès que je suis inactive, je commence à penser et l’angoisse arrive. Je ne suis pas bien, alors je dois bouger.

Les études scientifiques montrent que, plus on fuit une émotion négative, plus elle revient au galop.

Je dis à mes clients :

L’émotion est comme un bébé qui pleure, moins vous l’écoutez, plus il va pleurer. Plus vous vous êtes attentif et répondez à ses besoins plus il va s’apaiser.

L’émotion est un message que votre corps et votre cerveau vous envoient. En écoutant ce message, vous allez calmer le stress et vos angoisses.

Il existe des tas de techniques pour écouter ses émotions. Mais il suffit de fermer les yeux sans bouger et d’écouter ce qui se passe dans votre corps.

Au début, cela va être le chaos ! Vous pensez bien, les émotions ont tant d’informations à vous faire passer ! Alors tout vient en vrac.

Ensuite, une fois qu’elles se sont bien exprimées, vous allez ressentir de la détente et découvrir des choses sur vous, sur vos envies, sur votre vie…

Ne pas écouter son corps, ses émotions peut mener au burn-out, l’épuisement professionnel ou/et personnel !

Aussi pour cela vous avez besoin de, parfois, d’:

Acceptez de ne rien faire 

J’entends déjà certains me dire « mais on n’a pas le temps de ne rien faire ! ».

Je comprends, nous courrons tous après le temps dans cette société qui va à cent à l’heure.

Mais saviez-vous que lorsque l’on ne fait rien, le cerveau lui continue à travailler.

Mais on ne l’arrête jamais ! Non, il est actif en permanence, même lorsque vous dormez.

Quant nous sommes inactifs, le cerveau déclenche ce que l’on appelle le réseau par défaut.

Cela nous permet de classer les souvenirs, les ranger, les trier, vous en débarrassez, c’est le grand ménage cérébral. Quoi de mieux pour être plus zen ?

De plus, la partie résolution de problème et créativité s’active. Ce qui veut dire que lorsque vous cherchez une solution à un problème, si vous ne faites rien, vous allez trouver plus facilement comment le résoudre.

Einstein avait son fauteuil à penser. Il s’asseyait dessus et autorisait son esprit à vagabonder.

Il aurait élaboré des tas de théories grâce à lui.

Mais l’ennemi actuel qui vous empêche de ne rien faire c’est les nouvelles technologies.

Laissez tomber vos écrans 

Lorsque l’on est devant son portable, on ne se repose pas, contrairement à que l’on pourrait croire.

On fatigue son cerveau sur Instagram Facebook, Candy Crush… Certes cela peut apporter un peu de plaisir, mais cela stresse notre cerveau !

Le portable rend accro !

Le cerveau comme nous en parlions plus haut, a besoin de moments de calme, de non-action, de contemplation pour reprendre les propos de Christophe André, psychiatre et auteur qui a contribué au bien-être de nombreuses personnes par ses conseils. Il a été le promoteur en France, de la méditation. 

Ainsi, dans les salles d’attente, transports en commun, dans la journée, faites des petits breaks et :

Concentrez-vous sur votre respiration 

On ne prend pas garde à sa respiration ! C’est un phénomène qui passe inaperçu pour la plupart d’entre nous.

Mais la manière dont on respire peut influencer notre stress et nos angoisses.

Plus vous respirez vite, plus vous déclenchez le système nerveux sympathique, qui n’est pas vraiment sympathique, car il booste votre système nerveux, augmente le rythme cardiaque et respiratoire, vous fait transpirer… Bref, c’est la porte ouverte au stress et à l’angoisse.

Plus vous respirez doucement, plus vous vous enclenchez le système nerveux parasympathique, plus votre rythme cardiaque baisse, plus vous vous relaxez.

En plus, cela active le système digestif (idéal contre la constipation !) et l’appétit sexuel est favorisé (non, je ne ferais pas de commentaires là-dessus ! lol).

De toute façon, plus on se concentre sur sa respiration plus on calme son stress et les angoisses.

Vous pouvez pratiquer la cohérence cardiaque, la méditation, l’hypoventilation…

Mais pour mettre en place quelque chose sur le long terme :

Mettez en place des routines :

L’homme est un être de routine.

Pourquoi, se brosse-t-on les dents tous les jours ?

Pour avoir des dents plus propres, pour se sentir mieux ? Oui certainement. Mais pas que…

Un soir, je suis couché très fatigué. J’étais à deux doigts de m’endormir. D’un seul coup, je me dis « mince, j’ai oublié de me brosser les dents ». Je me relève en râlant, j’affronte le froid en petite tenue, et à moitié éveillé, je me brosse les dents !

Je n’en avais pas envie ! Pourquoi l’ai-je fait ? Parce que c’est un rituel biquotidien, que je pratique depuis des années.

Plus besoin de volonté, mon cerveau sait que le matin et le soir ma brosse à dents va entrer en action. Si je ne le fais pas, je me sens mal !

Ainsi, si vous voulez faire du sport, de la méditation…pour être plus calme, mettez en place un rituel.

Oubliez, les gens qui vous disent qu’en 30 jours, cela va devenir une habitude. Il va parfois vous falloir 60 jours ou plus.

Mais, la bonne nouvelle, c’est que si vous en faites un peu tous les jours, 5 minutes au début, vous allez ancrer l’habitude sans trop forcer. Après, vous ne pourrez plus vous en passer.

Une autre bonne idée à mettre en place, c’est de se :

Fixez-vous des objectifs

Je demande parfois à certains clients « Pourquoi, vous vous levez le matin ».

J’ai des réponses du type, pour aller travailler, pour mes enfants… Oui certes…

Mais ce n’est pas exactement le genre de réponse que j’attends.

Alors je reformule ma question « qu’est-ce qui vous motive pour vous lever, quel projet vous fait vibrer en ce moment ».

S’ensuit un grand blanc, on entend les mouches voler, puis cette réponse vient fréquemment : « Désolé, mais je ne vois pas, je n’ai pas de rêves »

Pas de rêves ? Ce n’est pas possible ?

Non en effet, mes clients ont des tas de rêves cachés, enfouis dans leur cerveau, mais ils n’ont pas pris le temps de les regarder.

Une vie sans objectif peut paraître terne. C’est pour moi, une source de stress, car j’ai des centaines d’objectifs. Ne pas en avoir m’angoisserait terriblement.

Alors, je leur donne un exercice tiré du livre de Christine Lewicki « Wake-UP » (Réveillez-Vous, c’est la traduction du titre).

Vous allez essayer de trouver 12 objectifs de vie, les mettre par écrit et coller la feuille dans un endroit que vous voyez tous les jours.

Parmi les 12 objectifs, certains seront concrets : réaménager le garage, repeindre le salon…

D’autres appartiendront au domaine du rêve (cela doit représenter 1/3 des objectifs) : visiter le Grand Canyon, faire le chemin de Compostelle…

Testez et vous verrez que votre vie va s’améliorer et que vous allez avoir l’impression d’avancer.

Certains objectifs vont vous amener à :

Sortez de votre zone de confort :

On a tous peur d’aller de l’avant. On est bien tranquille, en sécurité dans notre train-train quotidien. Hélas, il arrive que l’on s’y ennuie profondément, n’est-ce pas ?

Si vous avez mis dans vos objectifs concernant la partie des rêves, changer de travail, vous allez devoir sortir de cette zone de confort, faire une nouvelle formation, écrire un CV, démarcher des entreprises…

Si vous rêvez d’aller aux États-Unis sans passer par un voyage organisé et que vous n’êtes jamais parti, vous allez avoir besoin d’apprendre ou réapprendre l’anglais, faire des démarches pour le visa, vous confronter à l’inconnu…

Tout cela fait peur, mais c’est aussi excitant. Même si vous n’arrivez pas à avoir un nouveau poste, au moins vous aurez essayé.

 Mais, si cela marchait ! Comment vous sentiriez-vous ? Comment serait votre vie ?

Et si les États-Unis vous plaisaient…

Sortir de sa zone de confort, c’est se sentir exister, revivre, avoir un sentiment de liberté…

Mais attention, n’écoutez pas les mauvaises langues qui vous diront que c’est dangereux, que vous êtes fou de vouloir quitter un travail stable.

Vous avez intérêt à :

Changer vos relations

« Nous sommes la moyenne des 5 personnes qui nous entourent », dit-on. Cela me semble excessif. Mais il y a une part de vérité dans cette citation.

Faire un « tri sélectif » de ses « amis » peut s’avérer utile. Quitter une relation toxique peut-être salutaire.

Entourez-vous de personnes qui vous tirent par le haut, qui vous soutiennent dans vos projets.

Séparez-vous des gens qui vous critiquent en permanence négativement, vous jugent, se permettent des réflexions déplacées sur votre vie privée.

Même si ce sont des membres proches de votre famille. Cela ne va pas être facile, je sais ! Mais cela vaut le coup pour être plus zen et plus heureux.

Et si vous avez de bons amis :

Ne restez pas seul(e) avec vos problèmes

J’ai des clients souffrant d’horribles crises d’angoisse et de panique, stressés, déprimés et qui me disent « je n’ose pas en parler à mes amis, mon mari, ma mère, mon père… ils ne comprendraient pas et j’ai trop honte ».

Ils s’enferment alors dans leur silence, se sentent seuls et incompris, ne savent pas quoi faire.

Une des choses que je leur dis de faire en premier, c’est de partager leur souffrance avec des personnes de confiance. Cela peut être un ami proche, un parent, leur mari, leur femme.

S’ils n’ont vraiment personne, ils peuvent se confier sur un forum. J’ai des tas de personnes qui se confient dans les commentaires sous mes vidéos YouTube. Ce n’est peut-être pas le meilleur endroit pour s’exprimer, mais cela peut les aider à se libérer de leur souffrance.

La plupart des clients qui appliquent ce conseil reviennent me voir soulagés.

Ils ressentent moins de honte, ont le sentiment d’avoir été mieux compris, se sentent moins seuls. Ils savent qu’ils ont des personnes sur qui compter.

Ils se sentent plus enclin à agir, prendre en main leur problème.

Mais pour passer à l’action il est bon d’

Arrêtez de râler.

Dans son livre « j’arrête de râler », Christine LEWIKCI, (oui encore elle, j’adore cette écrivaine) nous incite à arrêter de râler pendant 21 jours.

Cela veut dire, ne pas râler sur vos enfants, votre conjoint, les automobilistes, le gouvernement et ne pas, non plus, « se râler dessus »

Le défi vous tente ?

Oui ! Alors mettez un bracelet autour de votre poignet. Pour pouvoir le garder en place pendant 21 jours, vous avez besoin de ne pas râler une seule fois pendant toute cette période.

En effet, chaque fois que vous râlez le bracelet change de poignet et c’est reparti pour 21 jours. Eh oui, on recommence tout depuis le début.

C’est bon, paraît-il, contre le stress. Lorsqu’on râle, on libère du cortisol qui est l’hormone du stress.

En plus, LEWICKI nous dit « les études montrent que les grands râleurs ont plus de problèmes cardiaques que les autres ».

Mais pour cela vous allez avoir besoin de :

Développer la positive attitude.

Avoir des pensées plus positives aide à lutter contre le stress et les angoisses. Les optimistes sont en moyenne plus heureux.

Attention, il ne s’agit pas d’être un « imbécile heureux », de se voiler la face sur les problèmes du monde. Ce n’est pas ce que je vous propose, mais plutôt de penser de manière plus réaliste.

Si vous êtes, par exemple, débordé de travail. Vous pourriez nourrir les pensées suivantes « je ne vais jamais y arriver, c’est la catastrophe, je risque le licenciement, les clients vont râler (ils n’ont pas lu le livre de Christine) ». C’est la voie garantie pour entretenir le stress et les angoisses.


Vous pourriez vous dire à la place, « certes, j’ai trop de travail, néanmoins je finis toujours par y arriver, je vais faire ce que je peux, les clients râleront peut-être, mais ce n’est pas la fin du monde, je vais chercher du soutien… » Ces pensées plus réalistes, non pas rose bonbon, vous aident à être moins stressé, plus détendu, plus efficace.

Je vous propose pleins d’exercices sur mon site internet pour penser plus positif.

Un dernier conseil pour la route, que je pratique régulièrement :

Faites du yoga :

Les études scientifiques montrent que le yoga est aussi bon que les autres sports pour la peur, le stress, la fatigue, la douleur. Il augmente la bonne humeur et la qualité de vie tant au niveau social que professionnel.

Le yoga fait baisser le taux de cortisol dans le sang (l’hormone du stress, déjà citée).

Le cortisol a tendance à faire grossir et à favoriser la graisse du ventre. Peut-être que le yoga va vous aider à maigrir.

Le yoga est un antidépresseur naturel et il calme l’angoisse.

La difficulté c’est de trouver un club ! Ça c’est moins facile. Le yoga est très à la mode. L’engouement est tel que les professeurs de yoga sont assaillis de demandes. Si vous cherchez à vous reconvertir…

Mais, je ne m’inquiète pas, vous allez trouver, car vous êtes maintenant quelqu’un de positif, détendu, relax et heureux de vivre.

Vous n’allez, bien sûr, pas pouvoir appliquer toutes ces bonnes résolutions à la fois !

Mais vous pouvez au moins en prendre une et commencer à la mettre en application. Une fois qu’une habitude est bien acquise, vous en choisissez une autre. 

À bientôt pour d’autres articles ! Les commentaires sont toujours les bienvenus.


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  1. Bonjour. Merci c’est heureux de vous lire. Ma résolution de l’année faite le 1er donc avant de vous lire, est d’arrêter de râler. Je suis dans la bonne voie. Je me sens effectivement mieux un peu plus sereine. Le travail se fait. J’ai appris à laisser certaines tâches professionnelles au profit des priorités.

  2. Je voiss remercie pleinement pour ceyte énergie positive que renvoie cet article. Des conseils de conduites et des résolutions à prendre en compte. Encore merci.

  3. Merci pour votre recette qui me permet de bien comprendre mon petit MOI et organiser ma zone de travail… Une fois de plus merci

  4. C’est avec joie que je découvre votre message.
    Bravo pour cette résolution d’arrêter de râler. Ce n’est facile ! Mais vous allez y arriver, c’est sûr.

  5. Cela me fait plaisir de vous lire. Je suis content de vous aider à comprendre votre moi et à vous organiser.
    Bonne continuation.

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