juin 30

Comment stopper une crise d’angoisse rapidement ?

Crise d’angoisse : tout le monde en a ou presque…  

Dans cet article, je vais partager avec vous des conseils basés sur des connaissances scientifiques qu’il vous faut connaître absolument si vous voulez traiter rapidement et efficacement vos crises d’angoisse.

Je vais également vous donner deux techniques contre-intuitives scientifiquement prouvées pour vous aider à stopper une crise d’angoisse.

Vous allez donc utiliser ces techniques pour faire une différence significative et positive dans votre vie dès aujourd’hui.

Qu’il s’agisse d’influenceurs comme le YouTubeur Jhon Rachid, de médecins très respectés et même de psychiatres, de PDG, d’étudiants, de femmes ou d’hommes au foyer, les crises d’angoisse n’épargnent personne.

Une personne sur trois aura une crise d’angoisse ! 

Près d’une personne sur trois connaîtra une attaque de panique au cours de sa vie.

Heureusement, et c’est une bonne nouvelle, car grâce à 30 ans de recherches scientifiques la crise de panique ou d’angoisse est aujourd’hui l’un des problèmes les plus faciles à traiter, avec la bonne thérapie bien sûr.

Et c’est ce que nous allons voir dans cet article. 

Albert Einstein disait : « Si on me donnait une heure pour sauver le monde, je passerais 59 minutes à définir le problème et une minute à le résoudre.

C’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de soigner les crises d’angoisse dont vous souffrez parce que, comme vous allez le découvrir bientôt par vous-même :

Une fois que vous avez une compréhension complète de ce qui vous arrive, de la façon dont la crise d’angoisse fonctionne vraiment et comment elle s’est maintenue dans votre vie, étonnamment, la solution vous apparaît toute seule.

Vous entrevoyez une porte de sortie et vous vous projetez dans un futur avec une vie normale et sereine.

La crise d’angoisse vous protège ! 

Donc, avec tout cela en tête, passons au premier fait contre-intuitif 

Les termes crise de panique, attaque de panique, crise d’angoisse, sont des termes qui font peur, sont trompeurs et peuvent ainsi rendre la guérison plus difficile. Les mots ont énormément de pouvoir.

Ils peuvent vous induire en erreur, vous tromper, vous envoyer dans la mauvaise direction, sur le mauvais chemin, ou vous éclairer sur des vérités plus profondes, vous montrer où aller et vous aider à trouver notre voie.

Examinons la vraie raison de vos crises d’angoisse, nous nous apercevons que ce ne sont pas des attaques, des crises mais un mécanisme de protection, déréglé certes, mais indispensable à votre survie. C’est une surprotection ! 

La crise d’angoisse ressemble à un détecteur de fumée ! 

Lequel de ces deux détecteurs de fumée préférez-vous avoir pour vous protéger dans votre maison ? 

Un détecteur de fumée qui, parfois, ne se déclenche pas et reste silencieux alors qu’un incendie mortel se déclare dans votre maison ?

Un détecteur de fumée qui ne rate jamais un véritable incendie, mais qui se déclenche occasionnellement lorsque vous brûlez les tartines dans le grill pain, même s’il n’y a aucun danger ?

Bien sûr, tout le monde veut avoir un système de détection de fumée parfait qui ne se déclenche jamais par erreur, mais cela doit être difficile à trouver, si toutefois il en existe un dans ce monde.

Et donc, si vous deviez choisir entre l’une de ces deux options, laquelle choisiriez-vous ?

Ce détecteur de fumée qui ne vous sert à rien ou ce  détecteur de fumée hypersensible qui émet parfois des fausses alarmes bruyantes et désagréables, mais qui vous protégera toujours en cas d’incendie.

 Pour moi, le choix est vite fait !

La crise d’angoisse est une fausse alarme ! 

Mais quel rapport avec les crises de panique. Eh bien, les crises d’angoisse ne sont rien d’autres que des fausses alarmes. C’est une erreur qui est motivée par la priorité numéro 1 de votre cerveau, assurer votre survie.

Les crises de panique sont le fruit d’une réponse entre le corps et le cerveau qui suit la même philosophie « mieux vaut prévenir que guérir » que tout bon détecteur de fumée.

Une crise de panique n’est donc qu’une erreur d’un cerveau surprotecteur, mais une erreur qui vous terrifie et c’est là tout le problème.

Ce qui explique que vous vous sentez en danger, même si personne n’est jamais mort d’une crise d’angoisse, n’est devenu fou et n’a jamais eu d’AVC. Mais une crise d’angoisse crée une illusion que toutes ces choses pourraient vous arriver.

Sachez donc que c’est une fausse alerte et vous allez voir que vous répéter à haute voix,  “c’est une fausse alerte” vous aide à diminuer la sensibilité du mécanisme d’alerte.

La spirale de l’angoisse

Une attaque de panique se produit lorsque l’anxiété crée des sensations corporelles et des pensées angoissantes. Et comme votre cerveau a appris par erreur à craindre ces sensations corporelles et ces pensées, il crée encore plus d’anxiété.

Cette anxiété accrue crée alors encore plus de sensations corporelles et de pensées et c’est un cercle vicieux, j’appelle cela la spirale de l’angoisse.

 C’est un cercle vicieux inoffensif qui peut dégénérer en une réaction de combat ou de fuite.

Je vais vous donner un exemple

L’anxiété fait battre votre cœur un peu plus vite, donc si quelque chose se produit dans votre vie et vous rend anxieux et craintif, tout naturellement notre cœur va s’accélérer à nouveau. Il s’agit d’une réaction tout à fait naturelle que nous avons tous.

Mais si vous avez peur d’avoir un rythme cardiaque plus élevé à chaque fois que vous allez être anxieux pour une raison ou une autre, le schéma de panique peut se déclencher.

L’anxiété accélère les battements de votre cœur et cette accélération vous rend encore plus anxieux ou anxieuse, ce qui augmente encore plus les battements de votre cœur et un cycle vicieux inoffensif mais effrayant se met alors en place.

C’est le schéma de base de toute fausse alerte de panique et il se met en place si  l’accélération de votre cœur vous fait peur ou pour toute autre sensation corporelle liée à l’anxiété.

Je le répète encore une fois, une fausse alarme de panique se produit lorsque l’anxiété crée des sensations corporelles et des pensées anxieuses et, comme notre cerveau a appris à tort à craindre ces sensations corporelles et ces pensées, cela crée encore plus d’anxiété et celle ci développe alors encore plus de sensations corporelles et de pensées.

Vous êtes alors piégé(e) dans un cercle vicieux.

Pourquoi j’angoisse en voiture, au supermarché ou hors de chez moi ? 

Vous vous demandez ce qu’il en est de la panique qui est déclenchée par des situations extérieures comme la conduite automobile, l’avion, les courses, le fait de quitter la maison ou d’autres choses ? Pourquoi se produit-elle ?

C’est parce que vous avez associé ces situations extérieures à l’anxiété et qu’elles alimentent directement le schéma de panique.

Tout ce qui déclenche suffisamment d’anxiété pour créer une sensation corporelle désagréable pour vous peut déclencher le cercle vicieux et donc une attaque de panique.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles il est si important de comprendre le schéma de panique.

Le plus important, et de loin, est qu’il nous révèle le chemin le plus rapide, le plus efficace et le plus direct pour retrouver une vie normale sans panique.

J’en parlerai plus en détail plus loin, mais avant tout, le problème dans le traitement des paniques c’est qu’il faut oublier votre bon sens.

La solution contre-intuitive pour stopper une crise d’angoisse !

Ce qui fonctionne est contre-intuitif.

Essayer d’arrêter, de supprimer ou de combattre la panique est l’une des réponses les plus naturelles au monde. Toute personne sensée et intelligente essaiera de le faire. Mais malheureusement, comme le montrent de nombreuses recherches, lorsqu’il s’agit de panique, ce à quoi vous résistez ne fait que persister, voire s’empirer. 

La panique devient plus forte, plus résistante et plus durable.

En effet, lorsque vous essayez de lutter contre la panique, cela entraîne généralement des sensations corporelles et des pensées liées à cette panique plus intenses et plus durables.

À court terme, cela alimente le schéma de panique et, à long terme, cela augmente les risques de fausses alarmes plus fréquentes.

C’est pour cela que je n’aime pas le terme “d’attaque de panique” qui est parfois utilisé.

C’est pour cela que si vous pensez que la panique est une attaque, un piège, un monstre, il est naturel pour vous d’essayer de la combattre, ce qui, malheureusement, non seulement n’aide pas, mais aggrave la situation.

Croyez-le ou non, ne rien faire du tout est une stratégie bien plus efficace que d’essayer de combattre la panique. Je vous l’ai dit c’est totalement contre-intuitif.

stopper une crise d'angoisse

Cette méthode anti-angoisse est connue depuis 60 ans !

Vous pensez peut-être que cela ne marchera pas pour vous et que je raconte n’importe quoi, toutefois cette approche de la gestion des crises d’angoisse a été développée par un médecin très novateur, il y a 60 ans.

Elle s’appelait Claire Weeks, médecin généraliste et zoologiste australienne, considérée comme une des pionnières dans le traitement des troubles de l’anxiété. 

Elle invitait ses patients à ne pas essayer de combattre la panique mais à l’accepter complètement, à surfer sur la vague de la panique, et à  attendre qu’elle disparaisse. 

En quoi cela peut-il être utile ? Et bien reprenons l’exemple du grille-pain et des toasts trop grillés, lorsque vous essayez de combattre une fausse alarme, c’est comme si vous remettiez les tartines brûlées dans le grille-pain et que vous le mettiez à nouveau en marche.

Il y aurait plus de fumée et la fausse alerte durerait plus longtemps.

Cependant, si vous acceptez totalement la fausse alerte, c’est comme si vous éteignez le grille-pain, même si la fumée peut persister pendant un certain temps.

Si vous attendez suffisamment longtemps, la fumée se dissipe et tout revient à la normale.

Maintenant, évidemment, je suis bien conscient qu’essayer d’accepter une fausse alerte est beaucoup, beaucoup plus facile à dire qu’à faire.

Et c’est pourquoi les approches basées sur l’acceptation demandent du temps et de la pratique pour fonctionner. Mme Weeks a été très honnête à ce sujet, et elle a exhorté les gens à être réalistes afin qu’ils s’accrochent au processus même en cas d’échecs.

Pour reprendre ses propres mots, si vous utilisez une approche basée sur l’acceptation pour traiter la panique et l’anxiété, il vous faudra peut-être quelques mois pour y arriver. Mais qu’est-ce que quelques mois, pour aller mieux, comparé à la souffrance que vous vivez depuis des années et qui peut perdurer tout le reste de votre vie ?

Dans les années 1960, l’acceptation de la panique et de l’anxiété était une idée révolutionnaire qui a aidé des centaines de milliers de personnes à cette époque et qui en aide encore énormément maintenant.

La méthode complétement folle pour stopper une crise d’angoisse ! 

La deuxième stratégie va vous sembler complètement folle pour vous. Lorsque vous avez une crise d’angoisse, l’idée va être d’essayer de la rendre volontairement plus forte. Oui je sais c’est fou mais cela fonctionne et je vais vous démontrer pourquoi.

Vous avez sans doute déjà essayé de vous forcer à vous endormir, cela a-t-il marché ?

 Non, plus vous vous forciez à dormir plus vous restiez éveillé(e).

Arrivez-vous à vous débarrasser d’une pensée qui vous embête ?

 Non n’est-ce-pas, vous y pensiez plus encore.

Vous entendez le matin à la radio une chanson à succès que vous n’appréciez guère et vous essayez de vous la sortir de la tête à tout prix. Y arrivez-vous ?

 Non, elle vous poursuit encore dans l’après-midi.

Plus vous voulez vous débarrasser d’une émotion, d’une pensée, d’une douleur, plus elle se renforce.

Et si vous utilisiez ce mécanisme à votre avantage pour stopper une crise d’angoisse ?

C’est-à-dire faire l’inverse, au lieu de vouloir cesser d’y penser, vous essayez volontairement d’y penser davantage. Comme le cerveau est plein de contradictions, il se pourrait que la crise s’en aille…

Des thérapeutes connus pratiquent cette méthode ! 

Mais il y  aussi des thérapeutes célèbres tels qu’Alfred Adler, Victor Frankl et Milton Erickson, il y a de ça 90 ou 100 ans, qui ont chacun indépendamment découvert qu’au lieu d’essayer de lutter contre le problème, on peut parfois obtenir de bien meilleurs résultats en essayant paradoxalement de l’encourager comme je vous le dis plus haut.

Comment allez-vous faire ?

En bien, il vous suffit de dire à votre angoisse “ vas-y lâche-toi, exprime-toi, donne tout ce que tu as, c’est tout ce que tu es capable de faire “… Au bout d’un moment, l’angoisse va lâcher prise en tout cas plus vite que si vous essayez de la combattre.

Testez et partagez votre expérience avec moi dans les commentaires.

C’est une méthode typiquement américaine. Peut-être que cela ne conviendra pas à tout le monde, mais testez et vous verrez.

A bientôt pour d’autres conseils !

Emmanuel


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